LA CAISSE
À BULLE

Chercher la caisse à bulle :

« Piégé par ses maîtres imprimeurs, l’apprenti chercha en vain cette caisse inventée, bizutage du métier. Mais c’est en ne cherchant « rien », qu’il découvrit tout. Dans sa quête effrénée de l’objet chimérique, l’apprenti avait exploré, malgré lui, de fond en comble l’univers auquel il se destinerait : la composition typographique. »

Chier dans le cassetin aux apostrophes, Et autres trésors du vert langage des enfants de Gutenberg — David Alliot.

Chercher la caisse à bulles est née d’un intérêt partagé pour la composition typographique.
L’exposition proposée met en parallèle les toutes premières techniques de composition (la casse et le rang d’imprimeur, l’encre et le bois etc.) et les techniques actuelles (le clavier, la souris, la PAO etc.), pour faire apparaître les liens de parentés entre les deux époques. Le public pourra aussi découvrir un ouvrage exceptionnel des Éditions MeMo, au carrefour des traditions et des technologies.

Une exposition conçue par la Samoa – Cluster Quartier de la Création en partenariat avec le Musée de l’Imprimerie, Antalis et L’atelier La Casse.

Pour la communication de l’événement, nous avons travaillé à la fois en caractère mobile et sur nos logiciels habituels. La couverture illustre l’expression qui titre l’exposition. La mise en page intérieure rogne sur le grand fond du document pour que l’on ressente le côté boite de sardine d’une casse, toujours bien remplie.

Nous avons imprimé la couverture à l’aide d’un cliché et de caractères mobiles. Trois tons directs ont été employés. L’imprimeur offset s’est chargé de l’intérieur et du repiquage de la couverture.

Au final l’objet reflète parfaitement la thématique de l’exposition, le parallèle entre tradition et modernité.

L’atelier a également été missionné pour son expertise typographique (en tant que typographe et dessinateur de caractère) pour la rédaction des textes de l’exposition.

C’est vers 1454, à Mayence, dans l’atelier de Johann Gutenberg, qu’apparaît l’imprimerie. Après de nombreux tâtonnements, la technique typographique mise au point est exploitable commercialement. Elle est simple dans son principe : il s’agit d’assembler des caractères mobiles de plomb pour composer des textes.

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